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Comme chaque année, le congrès de la SPSG constituera un lieu privilégié d’échanges pour toutes celles et ceux qui portent un regard philosophique sur les idées et les pratiques en sciences de gestion. Toutes les contributions sont les bienvenues, quels que soient le champ de recherche, les thématiques abordées ou les cadres conceptuels et traditions philosophiques mobilisés. Fidèle à son esprit d’ouverture, la SPSG propose également, sans caractère exclusif, une perspective thématique destinée à nourrir l’inspiration de chacun·e, un fil rouge que les participant·es sont invité·es à saisir pour contribuer à la construction collective de nos questionnements communs. Le thème autour duquel seront structurées les présentations de cette 13e édition est : VULNERABILITES DES HOMMES ET DES ORGANISATIONS : RESPONSABILITES ET SOLIDARITES Cette thématique invite à interroger les fragilités inhérentes aux individus comme aux collectifs, aux structures comme aux systèmes, et à penser les responsabilités qu’elles engagent ainsi que les formes de solidarité qu’elles appellent, qu’elles soient institutionnelles, éthiques, politiques ou organisationnelles. Chacun·e est libre de s’en emparer, ou de proposer une contribution en marge de ce fil directeur, dans l’esprit d’ouverture qui caractérise la SPSG. Si elle peut être abordée de multiples manières, cette réflexion sur les vulnérabilités s’inscrit dans un contexte marqué par une série de bouleversements globaux (crise environnementale et politique, numérisation invasive, fragilisation des systèmes de santé et d’éducation), qui affectent en profondeur le monde du travail et les formes d’organisation sociale. Dans ce paysage en mutation rapide, la notion de vulnérabilité s’impose à la fois comme une réalité constitutive de la condition humaine et, plus largement, du vivant, mais aussi comme un prisme critique permettant de questionner les représentations postmodernes de l’autonomie, de la maîtrise et de la performance. Le contexte actuel met ainsi en évidence le caractère systémique des processus de vulnérabilisation, qu’ils affectent les sociétés, les organisations ou les individus. Il nous confronte à la crise du commun et à l’illusion d’une invulnérabilité acquise, réactivant de ce fait des interrogations essentielles sur les responsabilités que nous portons et les formes de solidarité qu’il nous revient d’inventer ou de renforcer.